The fantastical adventures of Igor-Frederick, c’est un univers décalé et désopilant qui mêle burlesque, satire sociale, ironie et autodérision.

Sans jamais se prendre au sérieux, la série n’en aborde pas moins des sujets importants et universels : l’amour, l’amitié, la vie d’artiste, l’accomplissement de soi, l’héritage, la transmission, la résilience, l’art, le bonheur, etc.

Conçue comme une mini comédie humaine, la série s’emploie à rire des travers humains et des masques sociaux, avec bienveillance et une vision emprunte de spiritualité.

L’invitation au voyage

The fantastical adventures of Igor-Frederick, ce sont trois trois petites bourgades qui se tirent dans les pattes : Crépinay-sur-Loire, Ronflon-sur-Loire, Bougrefaim-sur-Loire, le tiercé gagnant du Loiret.

La série nous emmène aussi en ville, à Paris et à New York, dans le sud de la France… Elle nous montre des lieux insolites, des lieux rêvés, souvent liés à l’art, mais pas que !

Igor-Frédéric se voit comme un professeur « en voie d’internationalisation ». Atteindra-t-il son objectif ? Un seul moyen de le savoir…

Une galerie de personnages hauts en couleur

La série comprend plus d’une centaine de personnages. Si Igor-Frédéric tient la vedette, il n’en est pas moins entouré d’une galerie de personnages secondaires qui le feront évoluer tout au long des dix tomes.

L’archiduchesse Catherine de la Moribonde ou Cathycat pour les intimes de Facebook, Raymond le rappeur (89 ans), jamais à court d’inspiration, Gigi la confidente aux bas résille, Véronique Bémol alias « Miss Piano 1970 », Sally Peterson, violoniste inaccessible, M. Sanchez, pétulant directeur de conservatoire, Camille, ancienne hypokhâgneuse en quête de best-sellers, Linda Belinda, diva au grand coeur…

Des perles musicales

The fantastical adventures of Igor-Frederick sont traversées par de nombreuses références musicales. Classique, jazz, variété, comédie musicale et bien d’autres…

Le rock-accordéon de Johnny la houppette, auteur du single Revenu de loin, un carton dans les bals des environs. Le flûte big band du conservatoire de Bougrefaim-sur-Loire (allergiques au répertoire contemporain, s’abstenir). Les exploits d’André Rillette, violoniste qui cartonne au Carnegie Hall…

Le musique imprègne totalement la série, à la fois par les références mentionnées, par ses personnages (dont beaucoup sont des musiciens), mais aussi par ses intrigues (le vol d’un Stradivarius à trois cordes, la reconquête du piano, la création d’une comédie musicale… etc).

L’humour

L’une des premières ambitions de la série est de parvenir à faire rire ou sourire. C’est la raison pour laquelle elle met en scène un anti-héros maladroit, peu sûr de lui, flemmard, qui va progressivement reprendre du poil de la bête et s’affirmer en tant qu’artiste.

J’ai toujours été convaincue qu’il valait mieux rire que pleurer, même lorsqu’on aborde des sujets difficiles. C’est ce que cette série cherche à démontrer : l’attitude qu’on adopte face aux inévitables aléas de l’existence est ce qui, en fin de compte, nous permet d’être heureux.