COUVPapon

Crimes de papier, retour sur l’affaire Papon, éditions Actes Sud/L’an 2

1942. Arthur Gribensky échappe à l’arrestation de sa famille près de Bordeaux. Après la guerre, il devient historien et n’a qu’un but en tête : retrouver celui qui a ordonné la déportation de ses parents.

En 1981, il dévoile par voie de presse les responsabilités de Maurice Papon pendant la guerre. C’est le début d’une longue procédure judiciaire qui aboutira à la condamnation de l’ex-secrétaire général de la préfecture de la Gironde en 1998.

L’histoire, fictive, s’inspire en grande partie du parcours de Michel Slitinsky, auteur du livre à charge contre Papon, « Le devoir de justice ». Michel Slitinsky, aujourd’hui décédé, a soutenu ce projet dès le début en m’apportant son expertise historique.

Maître Michel Zaoui, avocat de parties civiles durant le procès Papon, a également soutenu ce livre en acceptant d’en rédiger la préface.

Le scénario s’appuie sur un mémoire de Sciences Politiques réalisé sous la tutelle du philosophe Michel Terestchenko, dont le sujet était : « Le procès Papon et la mémoire française. »

La collaboration avec Jean-Baptiste Bertholom, graphiste et dessinateur a permis la parution de ce roman graphique en septembre 2012, aux éditions Actes Sud, collection l’An 2, dirigée par Thierry Groensteen.

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Préface de Maître Zaoui 

Lorsqu’il m’a été proposé d’introduire en quelques mots la bande dessinée ayant pour toile de fond l’affaire Papon, ma réaction a été plutôt négative. J’ai en effet travaillé pendant des années sur ce dossier en tant qu’avocat de parties civiles et je ne pouvais pas imaginer qu’une B.D. serait capable d’aborder les multiples problèmes soulevés par ce procès et par une personnalité aussi fuyante que celle de Maurice Papon. Pour moi, une telle approche ne pourrait aboutir qu’à une version simplificatrice de l’effroyable complexité que j’avais dû affronter jour après jour. Il me semblait impossible d’exposer à travers ce genre littéraire les questions capitales qui nous avaient tourmenté, mes confrères et moi-même : Pouvait-on juger un homme 50 ans après les faits ? Pouvait-on identifier un homme à un Régime ?Comment un tel homme avait-il pu être adoubé par le général De Gaulle ? La France était-elle un pays occupé ou un pays de résistants ? L’obéissance aux ordres pouvait-elle constituer une cause exonératoire de responsabilité ?

Et puis j’ai lu « Crimes de papier » et mes tranquilles certitudes concernant ce procédé narratif ont été quelque peu bousculées. Je me suis rendu compte que, par le biais d’une légère histoire d’amour fictive insérée dans la grande Histoire, l’auteure avait su saisir et restituer ce crime d’encre, ce crime de papier qui a livré des enfants, des femmes et des hommes à la chambre à gaz. Il ne suffit pas de dire que l’on ignorait cette mort certaine ; Papon a reconnu lui-même pendant le procès qu’il savait que les déportés allaient « vers un sort cruel »…

Même si l’on sait bien que le nazisme et sa folie meurtrière ne sont pas une invention française et que la France, il ne faut pas l’oublier, a subi le joug de la présence allemande sur son territoire, il n’en reste pas moins qu’il a fallu apprendre à « ouvrir les yeux » et finir par accepter qu’il a existé en France une « bureaucratie criminelle », le crime contre l’humanité n’étant pas réductible à la seule violence. C’était donc une gageure de présenter sous cette forme populaire et directe la terrible réalité de l’histoire française sous l’Occupation, de faire admettre sans l’édulcorer le fait que notre pays, par l’intermédiaire de certains de ses agents comme Maurice Papon, s’était rendu complice de crimes contre l’humanité. Le pari a été gagné.

Certes aujourd’hui, grâce à ce procès, les victimes ont enfin pu s’exprimer. Mais on sait bien que le temps passe et que bientôt il n’y aura plus personne pour témoigner. Seuls resteront les historiens qui travailleront sur tous les documents et sur tous les témoignages amassés durant ce qui fut le plus long procès qu’ait connu la France. Un livre comme celui-ci peut se lire comme l’une des pièces du puzzle que ne cesse de construire le récit historien. Car l’auteur a su, avec émotion et talent, transcrire le sérieux du procès Papon et ce qu’il a révélé de cette catastrophe du XXe siècle.

Michel Zaoui

Avocat au barreau de Paris

Avocat de parties civiles lors des procès Barbie, Touvier, Papon


Revue de presse et interviews

Jean-François Cadet a consacré l’une de ses émissions « Vous m’en direz des nouvelles » à Crimes de papier. L’émission a été diffusée sur RFI le 27 septembre 2012.

Interview ACTUABD / Johanna Sebrien (« Crimes de papier ») :  » La mémoire collective a besoin de se réconcilier avec ses fantômes. »

Propos recueillis par Didier Pasamonik, 7 septembre 2012

Comment ce livre est-il arrivé à L’An 2 ?

J’ai été au festival d’Angoulême en 2009 pour essayer de vendre ce projet aux éditeurs, entre autres. Avant de repartir, je me suis installée dans un café près de la gare et par chance, mon futur éditeur s’est assis à côté de moi. Nous avons commencé à discuter des romans graphiques que je venais d’acheter et puis je lui ai parlé de mon projet. Trois jours plus tard, je lui ai envoyé les dix premières pages du scénario. Il a tout de suite été intéressé. Il a ensuite fallu trouver un dessinateur, ce qui a pris une année environ. Après quelques essais graphiques, Thierry Groensteen nous a proposé de l’éditer.

C’est votre premier scénario de BD. Pourquoi ce sujet, L’Affaire Papon ?

J’avais rédigé un mémoire sur « Le Procès Papon et la mémoire française » pendant mes études à Sciences-po. Le sujet m’avait paru soulever des questions fondamentales et surtout d’actualité (sur le crime de masse, notamment). De plus, l’affaire Papon est symptomatique de la façon dont la France a tenté de digérer son passé, en le niant dans un premier temps pour finir par reconnaître la complicité du régime de Vichy dans la déportation des Juifs (discours de Chirac en 1995).

Pourquoi une BD, vous êtes une lectrice assidue de ce genre littéraire ?

J’ai lu beaucoup de BD enfant, puis j’avais complètement arrêté. C’est mon professeur d’Histoire de première qui m’a fait découvrir Maus, d’Art Spiegelman. Ça a été un choc car je ne pensais pas que la BD pouvait s’emparer de sujets aussi difficiles et aussi intimes. Je me suis donc intéressée de plus près au roman graphique, ayant toujours été sensible au dessin et surtout à la peinture. J’ai pensé cette histoire de façon très visuelle dès le départ, d’où l’idée d’en faire une BD. J’avais aussi envie qu’elle soit accessible à un public adolescent, dans le but de les sensibiliser à cette période de l’Histoire.

Vous avez dû tailler dans les faits pour obtenir une BD lisible…

Oui et c’était sans doute l’un des principaux défis de ce scénario. Rien que pour le procès, le rapport sténographique fait 2000 pages environ. Il a fallu sélectionner pour mettre en avant l’essentiel, sans renier la complexité des débats et des questions soulevées par soixante ans d’histoire française. J’espère y être parvenue.

Beaucoup d’ouvrages, même de BD, s’intéressent à la Shoah. Rien que cette année, deux ouvrages marquants : Deuxième Génération de Michel Kichka et L’Enfant cachée de Marc Lizano, Loïc Dauvillier & Greg Salsedo. Ce discours est-il plus que jamais nécessaire ?

Je ne crois pas qu’on puisse vivre avec avec un tel héritage sans se pencher un minimum sur tout ce que cette période a pu engendrer. On peut choisir d’oublier, de nier, mais comme le montre l’historien Henri Rousso, la mémoire collective a besoin de se réconcilier avec ses fantômes et cela passe par un travail de deuil, sans quoi le risque de répétition – même sous une autre forme- est réel. Je crois, comme Georges Bensoussan (dans « Auschwitz en héritage ? ») qu’il faut élaborer un discours politique sur la shoah, c’est à dire, un discours qui s’éloigne des images victimaires (même si elles ont fait partie du travail de reconstruction mémorielle) et s’interroge sur les fondements de notre modernité, celle qui a pu engendrer le meurtre de masse planifié. Non pas pour se lamenter, mais pour déceler si ces structures sont toujours présentes et empêcher qu’elles ne produisent de nouveaux crimes. Il le dit très clairement : «  Nos sociétés occidentales occultent les rouages potentiellement assassins qui sont les leurs, au premier rang desquels il faut citer les techniques de contrôle et de gestion des hommes ».

On ne peut pas tuer en masse sans une bureaucratie moderne. Elle engendre une division des tâches et des responsabilités qui permet à chacun de feindre d’ignorer le rôle du maillon qui le précède. Pourtant, tous concourent au même but. La plaidoirie de Michel Zaoui (citée en partie dans la BD), l’un des avocats des parties civiles du procès, est très éloquente à cet égard. L’histoire de la shoah doit nous rendre vigilants sur la potentielle réitération de ces « crimes de bureau ».

Dans Crimes de Papier, vous insistez beaucoup sur le distinguo entre responsabilité d’état et responsabilité personnelle dans le crime contre l’humanité…

La responsabilité de l’État a toujours été invoquée par les criminels de guerre pour se dédouaner. « Je n’ai fait qu’obéir aux ordres » est un leitmotiv qui fait froid dans le dos car il y a eu, dans l’exécution de ces crimes, une inversion des lois morales de l’État. Ce dernier n’est pas censé s’attaquer à tout ou partie de sa population. Hors, dans le crime de masse, c’est l’État qui planifie le meurtre collectif, mais pour cela, il a besoin d’exécutants. Comme dirait Hannah Arendt, « Seul un enfant obéit. Si un adulte « obéit », il cautionne en fait l’instance, l’autorité ou la loi qui réclament « obéissance », car sans ce soutien, sans cette obéissance, l’instance en question serait totalement démunie… » Il reste une marge de liberté, aussi infime soit-elle, même dans un contexte de guerre. Papon aurait pu démissionner, c’est d’ailleurs ce que lui a signifié le jury d’honneur qu’il avait constitué dans le but de l’absoudre au moment où l’affaire éclaté.

Il y a aussi la question de la définition du crime contre l’humanité. Tout n’avait pas été défini à Nuremberg ?

Les statuts du tribunal de Nuremberg ont clairement défini le crime contre l’humanité, mais les éléments constitutifs de cette définition sont stricts, à dessein. Je ne suis pas avocate ou juriste, mais en ayant lu les minutes du procès, j’ai compris à quel point il pouvait être difficile de remplir ces conditions légales. Les avocats du procès n’ont eu de cesse, par exemple, de démontrer que Papon connaissait le sort final des juifs déportés, car en droit français, « …est complice d’un crime ou d’un délit la personne qui, sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation. » (article 121.7 du CPP) Hors, il n’est pas évident de démontrer que les acteurs de l’époque savaient exactement ce qui se passait à l’Est, entre autres choses. Sans doute l’une des raisons qui ont fait que ce procès a duré six mois, le plus long de l’histoire judiciaire française.

L’Affaire Papon est un produit des années Mitterrand. Vous montrez qu’elle est utilisée pour faire « basculer le vote juif » vers la gauche. Or, Mitterrand, pour sa part, a une attitude un peu trouble vis-à-vis de Vichy, ses relations avec Bousquet, les fleurs sur la tombe de Pétain, etc. La politique a-t-elle joué son rôle dans ce procès ?

Le choix de faire éclater l’affaire Papon entre les deux tours de l’élection présidentielle de 1981 est forcément politique… Tous les livres traitant de l’affaire le suggèrent. Ensuite, la durée de la procédure (seize ans), particulièrement longue, peut faire penser à un mélange des genres. Le vice de forme de 1987 qui a permis de faire annuler la quasi-totalité des pièces du dossier d’instruction (alors que Papon allait être renvoyé devant la cour d’Assises) peut être interrogé, quand on sait les liens qui existaient entre certains membres du parquet de bordeaux de l’époque et des fonctionnaires du ministère de la justice qui connaissaient Papon pour avoir été dans le même gouvernement que lui. C’est suggéré dans la BD, on ne peut jamais avoir de preuves. Mais dans l’écriture de ces scènes, j’ai suivi de très près les travaux de certains historiens et cette hypothèse d’une immixtion du politique me paraît crédible.

Quels sont vos autres projets en BD ?

J’ai quelques projets en attente de dessinateurs. Mais je me concentre surtout sur mon premier roman que je suis en train de terminer, premier volet d’une trilogie d’anticipation inspirée d’Huxley et d’Orwell que j’espère voir bientôt publiée.

http://www.actuabd.com/Johanna-Sebrien-Crimes-de-papier

Interview journal 20 minutes / « Crimes de papier », le 19 février 2013

1) Qui êtes-vous ? !
Je suis scénariste, musicienne, auteur-compositeur. Je suis passionnée par l’écriture, avec une forte envie de transmettre. D’où l’idée de publier un roman graphique sur un sujet difficile, mais accessible, je l’espère, au plus grand nombre.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
Le livre explore la question de la responsabilité d’un haut-fonctionnaire français pendant la guerre, la difficulté de juger des crimes contre l’humanité, cinquante après les faits.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
« Si c’était à refaire, je le referais », phrase prononcée par Papon avant son procès et qui montre à quel point il restera, toute sa vie, campé dans ses convictions – du moins, officiellement – tout en refusant d’assumer ses responsabilités.

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un nocturne de Chopin, (cf « Le pianiste » de Polanski). Pour moi, ces oeuvres incarnent le tragique sublimé, comme si même au coeur d’une des pires périodes de l’Histoire, l’espoir demeurait.

5) Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Des points de vue, des idées, des découvertes, du rire, toutes ces choses qui nourrissent le coeur et l’esprit.

http://www.20minutes.fr/livres/1062427-20130219-crimes-papier-memoire-affaire-papon-johanna-sebrien-chez-actes-sud-arles-france

La BD a été mise à l’honneur pendant le festival d’Angoulême 2013 avec une exposition qui lui était consacrée aux archives départementales d’Angoulême. Quelques planches ont été exposées dans une autre exposition sur la justice au sein du médium BD, organisée au sein du palais de justice.

Nous avons eu le plaisir d’entendre Laurent Ruquier évoquer la parution de notre livre sur les ondes d’Europe 1. Avant cela, Jean-François Cadet nous avait invités dans son émission « Vous m’en direz des nouvelles », sur RFI, pour parler du livre.

France Info, qui décerne chaque année un prix de la BD d’actualité et de reportage, a sélectionné le livre pour l’obtention du prix. Nous avons fait partie de la dizaine de BD choisies.

Nous avons participé à d’autres festivals :  St Malo, Festival Bulles en Haut de Garonne. L’occasion d’échanger avec de nombreux lecteurs.

« Malgré la densité du sujet, le livre réussit le pari d’être riche et fluide à la fois. On imagine le dur travail de sélection des informations qu’a dû opérer la scénariste, Johanna Sebrien, auteure d’un mémoire en sciences politiques sur l’affaire Papon. Les allers-retours d’une époque à l’autre sont toujours pertinents, les extraits du procès bien choisis et la quête de vérité d’Arthur décrite de façon très épurée pour la rendre plus réaliste. Un scénario qui peut compter sur Jean-Baptiste Bertholom, dont le graphisme en noir et blanc, froid et presque photographique sied tout à fait au récit. »

Bodoï, http://www.bodoi.info/crimes-de-papier/

« Parfaitement documenté et minutieux – Johanna Sebrien a rédigé un mémoire sur le sujet – le récit n’en reste pas moins d’une grande lisibilité, tant la scénariste ne livre que l’essentiel, sans taire pour autant la complexité des débats. Une gageure ! Les moments clés, éclairants ou charnières, sont évoqués : arrestations de Juifs en Gironde en 1942, pourparlers secrets entre fonctionnaires français et allemands, procès Eichman à Jérusalem en 1961, procès de Papon, le plus long de l’histoire judiciaire française (procédures de 1983 à 1998). Quant à la romance évoluant en parallèle des faits historiques, elle fonctionne parfaitement tant l’émotion est pudique et retenue, juste et mesurée. (…) Un magnifique travail de Mémoire, plutôt rare en BD, à travers un sujet pas évident à traiter. Avec rigueur et émotion, voilà une quête de justice aussi instructive que bouleversante, qui nous immerge dans la partie la plus sombre de notre histoire. On termine la lecture la gorge nouée… Chapeau ! »

Planete BD,  http://www.planetebd.com/bd/actes-sud-bd-l-an-2/crimes-de-papier/retour-sur-l-affaire-papon/17277.html#serie

« La vertu de ce livre est avant tout pédagogique. « Démonter le mécanisme d’un crime collectif est une façon de renforcer la vigilance future », souligne la scénariste dont l’écriture, factuelle et sans pathos, répond au trait sobre et comme en apesanteur de Jean-Christophe B.»

Evene, repris par le Figaro, http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/johanna-sebrien-jean-baptiste-bertholom-crimes-de-papier-1094118.php?critiques

« Relater l’affaire Maurice Papon de 1942 à 1997, telle est la gageure de cette bande dessinée. Les auteurs parviennent à mêler l’histoire individuelle d’Isabelle et d’Arthur à la grande Histoire. Pour autant, la grande intelligence de ce récit est de ne pas forcer sur le romanesque. Le sujet du livre reste Maurice Papon face à ses actes. Ceux-ci sont décrits de façon méthodique, et richement documentés. Certes, la bande dessinée n’échappe pas un certain didactisme, mais elle a l’immense mérite d’énoncer les faits, de les mettre en perspective et de rendre la complexité des arguments mis en jeu. »

Librairie  le cadran lunaire

« La lecture terminée, je suis restée sans voix : sujet difficile, complètement maitrisé et avec quel brio ! (…)La mise en scène est rigoureuse, basée sur des faits réels, étayée par le choix des séquences et des documents maintenant historiques du procès. Même pour un néophyte, la progression du récit est claire. Sacré travail d’analyse pour effectuer ce choix. le prologue : la fin du procès Papon en 2002 et puis par flash-backs, suivi de la carrière de cet important laquais de l’Etat et des exactions qui émaillent son parcours. »

Site Babelio, http://www.babelio.com/livres/Sebrien-Crimes-de-papier–Retour-sur-laffaire-Papon/415408#critiques_presse

Crimes de papier, dans la sélection du prix France Info 2013. Voir ici :

http://www.franceinfo.fr/livre/bd-bande-dessinee/le-prix-france-info-2013-de-la-bd-d-actualite-et-de-reportage-la-selection-851205-2013-01-13

D’autres retours :

http://www.nrblog.fr/casedepart/2012/09/11/retour-sur-laffaire-papon/

http://www.wmaker.net/fournoldavid/Crimes-de-papier-Retour-sur-l-affaire-Maurice-Papon_a1005.html

http://www.nvo.fr/article_archives.php?IDchapitre=1306&nbr=4

http://www.bodoi.info/comment-la-bd-sest-emparee-de-la-shoah/

Le Prix France Info de la BD d’actualité et de reportage 2013 

(Ce qui suit est un extrait de l’article qui a été publié sur le site de France Info le 20 janvier 2013 )

Dans  Crimes de papier : Retour sur l’affaire Papon, édité par Actes sud / l’An 2, Johanna Sebrien et Jean-Baptiste Bertholom remontent la chaîne de responsabilités et révèlent les enjeux de pouvoir qui ont conduit celui qui, en 1942, était Secrétaire général de la préfecture de Gironde à prendre une part active et décisive dans la déportation des juifs de son département.

Voir le lien : Sélection Prix France Info BD 2013